Les investissements dans le secteur de l'énergie ont été identifiés comme une priorité par de nombreux gouvernements africains, organisations régionales, organisations panafricaines ainsi que la communauté internationale des donateurs. En conséquence, de nombreuses initiatives ont été lancées dans le but commun d'aider le continent à réaliser un avenir énergétique durable. Bien que cela représente une évolution très appréciée, cela a également conduit à un besoin croissant d'échange et de coordination entre le nombre croissant d'initiatives et de programmes dans le secteur.
Cela a été articulé à plusieurs reprises, y compris des réunions stratégiques organisées dans le cadre du PAEE, comme le Forum SE4ALL à New York en mai 2015, le Forum de l'énergie de Vienne en juin 2015, la troisième Conférence internationale sur le financement du développement tenue à Addis-Abeba en juillet 2015 ainsi qu'à la Conférence internationale sur les énergies renouvelables en Afrique du Sud (SAIREC) au Cap en octobre 2015.
Forum SE4ALL à New York en mai 2015. Photo par IISD
Ce point est repris dans un rapport commandé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement sur «L’avenir de l’approvisionnement énergétique de l’Afrique». Dans ce contexte, le Secrétariat du PAEE a été prié de fournir une plate-forme pour discuter de l’harmonisation des activités internationales à l’appui du développement du secteur énergétique en Afrique. Ces discussions ont été jugées particulièrement importantes dans la perspective de la Conférence des Parties (COP) 21 à Paris en décembre 2015. L'événement final de la série consultative a donc eu lieu dans le pavillon de l'Afrique à la COP21. Pour faciliter ces efforts de coordination, les parties prenantes avaient en outre convenu qu'il était essentiel de créer une base de connaissances sur les initiatives et programmes énergétiques existants en Afrique. Cela représentait une base nécessaire à une coordination efficace.
Forum de l'énergie de Vienne 2015
En outre, cela a été repris par le Bureau de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) et le processus du G7 dans le cadre de l'Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique (AREI) ainsi que par le Groupe de travail sur la durabilité de l'énergie du G20 (ESWG) sous la présidence turque. , reconnaissant qu'il existe une grande variété d'informations disponibles sur le sujet, mais pas une source unique pour obtenir un aperçu complet. Au cours des consultations, les principaux intervenants ont identifié la cartographie des initiatives et des programmes existants comme l'activité initiale essentielle à cet égard.
L'exercice de cartographie est une contribution à l'effort de coordination panafricain proposé pour permettre un effort de coordination renforcé qui contribuera à accroître la cohérence, l'efficience et l'efficacité de l'appui fourni par les partenaires de développement. Les parties prenantes ont demandé au PAEE de soutenir l'élaboration de l'étude cartographique. Cet exercice est poursuivi par l'AEEP avec un financement du programme GET.Pro, dans le contexte de la coopération existante entre l'Europe et l'Afrique sur des questions énergétiques d'importance mutuelle et stratégique. La CUA assure le leadership politique, avec la contribution technique de l'AFREC et d'autres parties prenantes africaines impliquées dans le secteur de l'énergie.
